UN PASSAGE PARISIEN

Le projet est situé dans un passage parisien caractérisé par sa faible largeur (4.25m) et un bâti hétéroclite : ancien atelier d’artisan, immeuble de rapport du XVIIIème siècle, immeuble néo-haussmannien en R+6.
Le bâtiment concerné par la surélévation, sorte de «dent creuse haute» est constitué d’une petite construction en R+1 prise entre deux pignons de grande hauteur. Le règlement d’urbanisme actuel limitant la hauteur des constructions à 8.25m, l’intégration urbaine du projet, à l’inverse d’un front bâti linéaire et continu, a pour objectif d’animer le rythme et le paysage du passage.

PROGRAMME
Le projet consiste à agrandir les deux logements présents en R+1 : un studio et un deux pièces. La surélévation ouvre le studio vers le ciel, offre un espace intimiste pour le couchage et la toilette. Le deux pièces se transforme en duplex avec un séjour à l’étage bénéficiant d’un large bowwindow traité en attique.

ATTIQUE ET CONES DE VUE
Côté rue, le nouveau volume s’affirme, les surfaces vitrées contrastent avec la maçonnerie environnante, la requalification du gabarit anime et rythme le passage.
Coté cour, la volumétrie s’efface, laisse place au cône de vue dont bénéficient les logements existants en fond de cour.

HYPER-CONTEXTE
Intervenir dans un environnement  où l’hyper-densité et les vis-à-vis permanents amènent chacun à sanctuariser sa vue dégagée, où le ciel peine à s’ouvrir entre deux héberges, où l’urbanisme s’exerce dans un cadre réglementaire strict et où la frontière entre l’espace urbain et l’intimité des logements est ténue, implique en premier lieu l’appréhension de cet «hyper-contexte».